mardi 19 avril 2016

The Apartments au Café de la Danse (18/4/16)


Peter Milton Walsh est définitivement un artiste à part. Peu de musiciens peuvent se targuer d'avoir un tel magnétisme. Son aura, sa générosité authentique qui vous transperce le coeur auront illuminé une soirée en tout point fabuleuse au Café de la Danse hier soir.

Après une mini-tournée française triomphante en septembre dernier, pour présenter dans un groupe au complet le chef d'oeuvre inespéré "No Song, No Spell, No Madrigal", Peter est de retour avec les 2 musiciens français, Natasha Penot et Antoine Chaperon, en formule trio pour revisiter en acoustique le brillant répertoire de The Apartments.

En formation réduite, guitare acoustique, arpèges lumineux sur Gretsch de circonstance, choeur féminin et synthé curiste, la sauce prend instantanément. Dès leur premier morceau du setlist, on est à deux doigts de fondre en larmes. Cette version de "Swap places" est juste bouleversante, rien de moins. Peter commence fort avec quelques titres du dernier album, si chargé en émotions… Mais loin d'être une célébration de ce disque majestueux et de cette renaissance cathartique, le concert du Café de la Danse s'est vitre transformé en un fabuleux voyage sonique autour de la carrière du groupe.

Tous les titres emblématiques de The Apartments, et on pourrait dire d'un pan entier de la pop indé classieuse et intemporelle, auront été délivrés avec une grâce absolue. De l'inaugural "Sunset Hotel", premier morceau du premier LP, en passant par "Knowing you were loved", "All the time in the world now" ou encore les premiers 45T avec "Nobody like you", Peter nous prend par la main et nous fait vivre avec intensité l'histoire de The Apartments, son histoire, notre histoire…

Lés émotions vécues auront été fortes et tellement diversifiées. Les 3 compères donnent l'impression d'avoir toujours joué ensemble et quand on sait le peu de répétions qu'ils ont pu faire ensemble on en est d'autant plus bluffé… Peter Milton Walsh est magistral : touchant, présent, vivant…

En versions dépouillées, ces chansons gardent leur intensité (le "Goodbye Train" en rappel est un choc tellurique). La preuve que Peter écrit d'immenses chansons qui lui survivront… Une soirée exquise dont  on ressort avec un sourire jusqu'au oreille, touché par la grâce d'un homme assez exceptionnel…

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