lundi 14 mars 2011

Beady Eye au Casino de Paris (13/3/11)

Liam Gallagher et ses anciens acolytes d'Oasis (Gem, Andy Bell et Chris Sharrock) étaient de passage à Paris pour la toute première date en France de leur nouveau combo : Beady Eye. Dans un Casino de Paris sold-out depuis des semaines, c'est le tout Paris rock branché qui se mêle à une importante colonie de britanniques.

Alors que la sono hurle du Stone Roses que des dizaines d'anglais survoltés reprennent en coeur, la tension monte pour les fans. Que va donner cette version de la dernière mouture d'Oasis amputée de son son éminence grise : le Roi Noel?

A 21h10, Beady Eye entre en scène pour ses débuts français. Et on est tout de suite rassuré avec ce brûlot rock réussi qu'est Four Letter Word. Ils ont décidé de balancer l'artillerie lourde d'entrée, histoire de balayer les doutes et de montrer à la face du monde qu'Oasis n'est plus et qu'ils peuvent continuer leur histoire du Rock sans le maestro et despote en chef Noel Gallagher.

Liam est en forme et égal à lui même. Il aime ce rôle de frontman de groupe rock, il est né avec cette musique et on se demande ce qu'il aurait bien pu faire d'autre? Ca continue à swinguer avec Beatles & Stones puis Millionnaire avant que Beady Eye ne décide de chanter les deux perles de leur premier album: le classieux For Anyone et la ballade imparable The Roller qui aurait pu etre un excellent single d'Oasis. Et ca repart de plus belle avec un Bring the Light "Jerry Lee Lewis-ien" et un Standing at the edge of the noise tendu à souhait.

Une première partie de concert de haute tenue qui emporte la mise et confirme que Beady Eye est un bon groupe de Rock qui ne se prend pas la tête et réussit l'essentiel: nous asséner quelques mélodies imparables qui s'insinuent dans notre crâne et vont y passer quelques semaines, peut être quelques mois et nous accompagner dans ces quelques tranches de vie de l'année 2011... Quant à passer le "test du temps" comme Definitely Maybe et Morning Glory, on en est pas encore là...

La seconde partie du show sera moins exaltante puisque les titres les plus aboutis auront déjà été joués. Le choix des faibles Morning Son et Sons of Stage (reprise issue de la Face B du 45 tours de Bring the Light) interpelle. On aurait préféré terminer par Four Letter Word ou the Roller, histoire de ressentir cette sensation de manque qui caractérise les bons concerts...

Au final, un premier examen de passage plutôt réussi malgré un set-list mal ficelé qui nous laisse un peu sur notre faim... La vie post-Oasis a donc démarré et il faudra faire avec. On attend maintenant avec impatience le retour de Noel...

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